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Quelle stratégie de croissance d’entreprise adopter pour faire grandir son entreprise

C’est le rôle de son manager de lui assurer un taux d’expansion maitrisée, une croissance d’entreprise en se servant des outils à sa disposition, la recherche et développement, la gestion des échanges marchands, la compétence de son personnel et les flux financiers selon son modèle économique. Mais il doit aussi construire, en fonction de tous ces paramètres, sa propre stratégie d’expansion.

 

Stratégie d’expansion, deux axes possibles.

 

L’entreprise est une entité vivante. Elle ne peut grandir qu’en mobilisant ses forces endogènes ou alors s’appuyer sur son environnement. Et cela définit deux types de stratégies, la croissance interne ou la croissance externe. Chaque stratégie possède ses avantages et ses inconvénients.

 

Comme son nom l’indique, une stratégie de croissance interne ne prendra appui que sur les éléments internes constitutifs à un moment donné de l’entreprise.

 

Les « plus » d’une stratégie de croissance interne.

 

– Le timing de la croissance, établi en interne, est maîtrisé, donc sécurisé.

– Cette croissance est financée par l’entreprise et ne dépend pas de biais externe.

– Cette croissance va mobiliser l’ensemble du personnel avec de nouvelles perspectives d’évolution des emplois, de meilleures qualifications avec des rémunérations plus attrayantes.

 

Les « moins » d’une stratégie d’expansion interne.

 

– Difficile d’accélérer le processus, les résultats seront visibles à long terme.

– Contingentée aux capacités financières de l’entreprise.

– Sensible à l’environnement concurrentiel et à l’ évolution du marché.

 

Une stratégie de croissance externe pourra être de deux types, verticale dans le cas de rachat d’un fournisseur ou d’un client, horizontale par l’achat, avec ou sans opération d’acquisition-fusion d’entreprises concurrentes.

 

Les « plus » d’une croissance externe.

 

– Un timing raccourci car une entreprise a la capacité de devenir leader de son marché par une opération de rachat ou de fusion d’un ou de plusieurs concurrents, ce qui va susciter son développement rapide.

– Des économies d’échelle possibles sur le plan des process de fabrication ou de commercialisation, ainsi que sur les charges de structure.

– Augmentation de sa valeur intrinsèque, de sa trésorerie dans les opérations de fusion ou de rachat.

– Pour cela faite appel à un cabinet de conseil comme Onyx BHO.

 

Les « moins » d’une stratégie de croissance externe.

 

– Un coût financier qui peut être important, surtout dans les cas de rachat d’entreprises concurrentes.

– Une nécessité de réorganisation de la nouvelle structure avec des fusions de services administratifs, commerciaux et de production.

– Inquiétude du personnel dans l’hypothèse de fusion de services et des suppressions de postes.

– Confrontation possible entre deux cultures d’entreprise différentes, ce qui peut déstabiliser et démotiver les salariés.

 

Comme on peut le comprendre, ces deux stratégies, interne ou externe, ne sont pas opposables et peuvent se mixer. Une stratégie mixte pourra être mise en œuvre s’il apparait au manager que les objectifs de croissance y trouveront une vertu exponentielle.

 

Être accompagné par un manager de transition.

 

Les managers d’entreprise ne sont pas omniscients et le choix d’une stratégie interne, externe ou mixte va impacter l’avenir, l’expansion et la pérennité de l’entreprise. Une erreur d’analyse, un biais de compréhension et c’est une perspective d’échec à la clé, bref, c’est un risque lourd de conséquences. Eu égard l’importance du choix de la bonne stratégie, il peut être utile pour le manager de mandater un auditeur externe pour l’accompagner dans ce processus qui peut durer des années. Désignés aussi sous le terme de « manager de transition », ces professionnels ont suffisamment d’expérience de la mise en pratique de ces stratégies d’expansion pour avoir l’expertise nécessaire afin d’accompagner un chef d’entreprise engagé dans une opération de croissance. Leur rôle sera aussi d’éviter les conflits qui peuvent apparaître dans les opérations d’achat ou d’acquisition-fusion.

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